Il est vivement conseillé de lire la norme avant l'enquête afin que l'on puisse mettre nos observations d'utilisateurs ou de concepteurs des sols industriels qui supporteront les racks notamment les articles
5.1.6 Interface entre le rayonnage et le plancher de soutien
9.13 Matériaux de sol ..
9.13.1 Sols en béton ..................
9.13.2 Sols bitumineux .......................
9.13.3 Autres matériaux de sol ............................
9.13.4 Dimensionnement des ancrages ..........
Nous n'avons pas pris encore le temps de lire dans le détail, mais l'article 5.16.2 est important : si les impositions sont celles de la norme rack cela promet ....A savoir des tolérances de pose des racks , de la déformation des lisses qui restent gérables et des impositions sur les déformations de la dalle support très stricte ( pour ne pas dire impossible )
Il est notamment spécifié dans le chapitre 5.1.6.2
Les propriétés du plancher relatives à la conception du rayonnage doivent être spécifiées par le Spécificateur (voirl'EN 15629). En l'absence de toute spécification, les propriétés suivantes du plancher de soutient du rayonnage peuvent être supposées être les suivantes, ce dont le Spécificateur doit être informé :
Classe de béton d'au moins C20/25.Il est clair que les exigences par défaut; notamment le critère Quasi-Rigide de la dalle support n'est pas souvent réalisé : c'est pourquoi ce critère ne peut être pas un critère par défaut de la conception des racks. Nous ferons une remarque dans ce sens à l’enquête probatoire, n'hesitez pas à faire de même.
Quasi‐rigide, voir le Tableau 2.
La rotation de corps rigide de la dalle de plancher ne doit pas dépasser 1/500.
Elle doit être suffisamment élevée pour supporter les actions induites par la structure durayonnage, comme des forces concentrées sur les montants, et des forces induites par le système decontreventement, s'il existe.
L'épaisseur du plancher structurel (plancher sans plaque d'extrusion, le cas échéant) correspond à l'épaisseur supposée pour la conception d'ancrage, par exemple des montants, des dispositifs de protection de montant indépendants et du système de contreventement, s'il existe.
Le plancher est adapté à la conception de l'ancrage, voir l'ETAG 001 : « fissuré ».
Il n'y a pas de joints de mouvement horizontaux
Il est notamment spécifié dans le chapitre 9.13.4 Dimensionnement des ancrages
Les efforts de calcul exercés dans les fixations au sol doivent être calculés pour la combinaison de charges la plus exigeante à l'état limite ultime et les ancrages doivent être calculés conformément à l'ETAG 001.
Chaque liaison entre le montant et le sol doit être capable de transférer une force de calcul minimale de 5 kN en tension et de 7 kN en cisaillement appliquée séparément.
NOTE
Pour les ancrages en béton, les paramètres suivants sont significatifs :
a) l’épaisseur du sol en béton de la structure (l'ajout d'une charge ne contribue pas à la résistance de l'ancrage) ;
b) la qualité du béton ;
c) le pourcentage d'armature au niveau supérieur de la dalle ;
d) la disposition ou non de l'ancrage dans la zone de tension ou de compression du béton;
e) la distance entre les ancrages ;
f) la distance entre l'ancrage et le bord de la dalle de béton ;g) la différence entre la dimension du trou pratiqué dans l'embase et le diamètre de l'ancrage.
Lorsque la dalle de béton est placée directement sur le sol, les contraintes de traction exercées sur les couches supérieures du béton sont généralement faibles et le sommet de la dalle peut être considéré comme se situant dans la zone de compression.Bien que la probabilité d'une configuration d'un ancrage isolé qui serait dans une zone en traction dans le sommet de la dalle reste très faible , cette conclusion "le sommet de la dalle peut être considéré comme se situant dans la zone de compression " n'est pas tout le temps vrai. Une force de 5 Kn dans un dallage de 15 cm ramène environ une sollicitation d'environ 0.5 Mpa qui pourait se cumuler aux sollicitations potentiels de traction deja existante dans le dallage : notamment les sollicitations dues aux moments complémentaires d'inclusion par exemple ....
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