lundi 11 avril 2011

Justification des ouvrages géotechniques - Normes d'application nationale de l'Eurocode 7 - Fondations profondes

En cours d'enquête probatoire sur le site de la norme 

Dans l'enquete que vous pouvez lire sur le site de l'AFNOR 
http://www.enquetes-publiques.afnor.org/secteur-construction/pr-nf-p94-262.html 

On notera dans cette norme 


une reference aux inclusions rigides et semi rgides
  • inclusions rigides : La mise en oeuvre d’un réseau d’inclusions rigides est un procédé d’amélioration des sols en place consistant à réaliser une trame régulière de fondations profondes (pieux) ou semiprofondes,dans le but essentiel de réduire les tassements sous un dallage ou un radier. Le contact direct entre la fondation superficielle et les inclusions est évité grâce à la mise en oeuvre d’un matelas de répartition (qui peut être du matériau granulaire traitée ou non, du ballast, …), permettant de maintenir une distribution des contraintes de contact compatible avec la résistance de la fondation superficielle, du dallage ou du radier.
  •  Fondation « composite » : Système de fondation de type « fondation mixte » ou « réseaud’inclusions », dans lequel la charge appliquée par la structure n’est directement transmise ni au terrain en place ni aux fondations profondes, mais répartie entre eux par différents éléments (fondation superficielle, matelas de répartition et/ou frottement négatif). 
une reference aux travaux de l'asiri

Lorsque des fondations profondes sont utilisées dans le cadre d’un projet de fondation composite, il ya lieu de distinguer deux cas :
  1. celui où les fondations profondes apportent une contribution significative à la justification des Etats
    Limites Ultimes de type GEO (portance de l'ouvrage vis-à-vis des sollicitations axiales et/ou
    transversales, stabilité générale, ...). C'est le cas des projets de fondations profondes en général,
    mais aussi de certains projets de fondation composite comme les fondations mixtes, voire les
    inclusions rigides, notamment lorsque celles-ci sont étendues au cas de semelles de fondation et
    peuvent ainsi être appelées à contribuer de façon importante non seulement à la réduction des
    tassements mais encore à la portance de l’ouvrage. Ce type d'utilisation relève intégralement des
    dispositions fixées par le présent document.
  2. celui où les fondations profondes n’apportent qu’une participation faible ou négligeable à la
    justification de ces Etats Limites Ultimes. Il s'agit des projets de type fondation composite dans
    lesquels l'adjonction de fondations profondes est essentiellement justifiée par l'Etat Limite de Service
    de limitation du tassement (fondations mixtes dans certains cas, pieux réducteurs de tassements,
    radiers brosses, inclusions rigides dans le cas général). Sont ainsi visés les cas où il s’agit d’obtenir
    des caractéristiques mécaniques suffisantes pour permettre la construction d’une fondation
    superficielle au plein sens du terme (semelle ou radier) ou d’un remblai lorsque les caractéristiques
    de déformabilité initiales ne permettent pas de satisfaire les conditions requises en termes de
    limitation du tassement. Dans ce cas, la justification des états limites ultimes de type GEO peut
    relever d'autres textes normatifs (NF P 94-261, NF P 94-270, NF P 94-282, NF P 94-290) et
    éventuellement s’appuyer sur des recommandations (ASIRI par exemple pour les inclusions rigides).


Les critères d'acceptation des deformations   
Le texte se réfère à EC2 sur les déformations : soit les critères sont assez larges 
  1.   L'aspect et la fonctionnalité générale de la structure sont susceptibles d'être altérés lorsque la flèche calculée d'une poutre, d'une dalle ou d'une console soumise à des charges quasi-permanente est supérieure à l/250 (l désigne la portée de l’ouvrage).
  2. Pour la déformation après construction, l/500 représente normalement une limite adéquate pour les
    charges quasi permanentes.
Commentaires : 
  1. ces déformations sont moins contraignante que celle du DTU qui limite les deforamtions différentielles  à 12mm pour 15 m:  l'application du texte permettrait 30 mm ...Maitre d'oeuvre attention dans vos CCTP afin de vous assurer la compatiblité des deformations entre les différents textes ( précisez un critère de flèche absolue mais aussi un critère de flèche différentiel )
  2. Notre lecture de cette future norme ayant ete assez rapide. Vous pouvez ajouter vos commentaires sur ce blog sur son interaction avec les dallages.

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